Violences conjugales et épargne salariale

Le confinement a vu exploser les plaintes pour violences conjugales …
Notre activité nous permet d’accompagner les victimes dans leur changement de vie.

Un nouveau motif de déblocage de l’épargne salariale. 

Les chiffres sont alarmants avec une augmentation de 36% de plaintes supplémentaires liées aux violences domestiques durant la période de confinement.

Le système d’alerte présent dans les pharmacies a permis d’atténuer ce phénomène de violences domestiques. Le gouvernement a également mis en place un numéro vert d’écoute pour prévenir les violences. Ensuite, les différentes campagnes de communication étatique ont été massivement partagée sur la toile. Les réseaux sociaux se sont aussi saisis de cette cause, avec notamment l’application TikTok qui a permis à des femmes d’appeler à l’aide via des vidéos.

Il s’agit maintenant d’accompagner les victimes dans leur changement de vie. 

Pour cela, un nouveau décret prévoit que les victimes de violences conjugales puissent débloquer par anticipation leur épargne salariale.

La violence physique s’accompagne souvent d’une dépendance financière vis-à-vis de l’agresseur. 

Le souhait pour la victime est d’accéder à une émancipation financière. Cela doit faciliter l’éloignement de cette situation d’urgence et ainsi créer une stabilité matérielle. On parle ici d’une aide au financement du parcours de sortie des femmes victimes de violences.  Le départ se faisant souvent dans l’urgence, un apport budgétaire est fréquemment nécessaire.

Comment obtenir le déblocage ?

La demande doit émaner suite à la délivrance d’une ordonnance de protection interdisant au conjoint d’entrer en relation avec la victime ou ses proches.

Le déblocage peut également être obtenu si les violences font l’objet d’une information judiciaire ou d’une mise en examen ou d’une condamnation.

Plus d’informations → ici

La QVCT et le télétravail, deux notions compatibles ?

Le télétravail et la qualité de vie au travail.

La période de crise sanitaire que nous traversons actuellement nous a permis de repenser les enjeux du travail moderne. La présence physique des salariés a laissé place à une relation à distance, digitale. Elle a été grandement démocratisé par la mise en place du télétravail durant le confinement. Une grande partie de l’activité d’entreprises françaises a ainsi été sauvegardé tout en maintenant des relations sociales à distance, qui ont permis de poursuivre la vie des sociétés.

Le télétravail, une notion novatrice ? 

Le télé-travail est par définition, « une activité professionnelle exercée à distance (d’une entreprise), grâce aux outils de télécommunication », un cadre redéfinit légalement depuis 2018.

Une solution qui fait partie intégrante du CSIERESO, puisqu’elle a été mise en place, de manière partielle, bien avant le confinement. Cela permet à nos salariés de limiter les trajets domicile-travail, de travailler dans un environnement plus calme et de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.

Bien que le travail à distance semble être un outil efficace qui tend à se généraliser à l’avenir, certains secteurs d’activités se doivent de maintenir le contact physique. Le métier d’assistante sociale en entreprise privilégie le contact humain : le relationnel est une notion-clé de notre métier.

Repenser l’organisation globale du travail doit-elle se faire au détriment de la vie sociale professionnelle ? Qu’en est-il de la santé mentale des salariés ?


La QVCT et la performance à distance.

Si ce n’est plus à prouver que la QVCT est un levier de performance, est-elle pour autant compatible avec le télétravail ? 

Le travail à distance permet une meilleure autonomie, une diminution de la fatigue ainsi qu’une plus grande productivité. L’absence de temps de transports est un avantage mis en avant par un grands nombres de salariés, notamment des métropoles régionales. Les avantages ne sont plus à revoir, mais les impacts positifs du télétravail sont à nuancer selon les profils et les métiers.


Attention à l’isolement du télétravailleur. 

L’isolement social accru des télétravailleurs est un inconvénient majeur du travail à distance. Le confinement a révélé bon nombre de problématiques liées à la solitude et l’éloignement des relations humaines …

Le développement des outils digitaux et des moyens de communication numériques permet de travailler à distance tout en étant relié au bureau via le téléphone ou par visioconférence par exemple. Mais cette situation peut-être porteuse de mal-être notamment pour les salariés n’arrivant pas à se déconnecter de leur vie professionnelle ; la disponibilité constante peut amener le télétravailleur à travailler sur son temps de repos, au détriment de sa vie personnelle.

L’absence de déplacement professionnel nuit également à la cohésion sociale avec un affaiblissement des relations interpersonnelles.

Le salarié peut aussi voir les relations avec ses collègues évoluer défavorablement. Un sentiment de mise à l’écart et un manque de reconnaissance professionnelle ressortent de l’absence d’interactions sociales.

Les risques de trouble musculo-squelettiques dus à une mauvaise posture et une position assise prolongée sont des problèmes ergonomiques majeurs à ne pas négliger.

La QVCT à domicile en quelques chiffres…

Dans le cadre de la Semaine de la Qualité de Vie au Travail (SQVT), l’ ANACT nous a proposé une enquête sur le télétravail. Il en ressort que durant la période avant le confinement, la tendance à télé travailler était relativement faible en entreprise.

On notera 41% de nouveaux télétravailleurs au mois de mai. Cela correspond à une augmentation significative de la part du travail à la maison.

Bien que les principaux bénéfices du télétravail soient connus, qu’en est-il des difficultés  ?

Il ressort ainsi que près d’un télétravailleur sur deux déclare des échanges plus difficiles entre collaborateurs. Il y a aussi un risque d’addiction au travail avec une augmentation significative des détresses psychologiques (stress, dépression, insomnie) …

Ainsi, le télétravail est une solution en pleine expansion dont les bénéfices ne sont plus à revoir. Il s’inscrit notamment dans les nouvelles formes d’organisation du travail. Il reste maintenant à organiser l’activité professionnelle à la maison en mettant l’accent sur le management et la cohésion sociale entre membres d’une même organisation, pour pouvoir concilier le télétravail et la QVCT. 

Le travail en entreprise demeurera néanmoins la norme ; le confinement à démontrer que dans nos sociétés digitalisées l’humain et l’interaction sociale restent des notions essentielles pour notre bien-être !

Gestion du budget en temps de crise

La crise exceptionnelle que nous connaissons actuellement impacte tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique.

Perte d’emploi, chômage partiel généralisé, augmentation des dépenses au sein du foyer … L’équilibre de tout un chacun est déséquilibré, la gestion du budget en temps de crise est primordiale. Les mesures actuellement mises en place ont permis de limiter les licenciements. Le confinement a eu un impact direct sur la baisse de l’activité économique nationale, santé oblige !

L’expertise sociale en entreprise nous permet de vous accompagner directement dans votre quotidien professionnel mais aussi dans la sphère privée avec une aide à la gestion de votre budget. 

Faites le point sur votre budget.

Commencez par lister vos revenues mensuels d’un côté et les dépenses régulières de l’autre. Elles concernent par exemple : les factures, les abonnements, prélèvements assurances, crédits et courses alimentaires.

Il s’agit maintenant de regarder la possibilité de faire baisser les charges fixes, par exemple des abonnements dont on ne profite pas. Chaînes de télévision, abonnements de télépéage ou encore des contrats multi-assurances.

Vous pouvez aussi résilier vos abonnements de transports si vous n’en avez pas l’utilité actuellement ou que vous restiez en télétravail .
 

Reportez les mensualités de vos emprunts.

En ce qui concerne les clients particuliers, ils peuvent demander le report des échéances de remboursement de leurs crédits en décalant le paiement des deux/trois prochaines mensualités sans frais supplémentaires. Avant d’obtenir un accord, la situation doit être étudiée par un conseiller bancaire.

Vous pouvez aussi ajuster le taux de prélèvement à la source des impôts sur le revenu. Il prend en compte la baisse de revenus liée à une baisse de l’activité professionnelle. Il est important d’en tenir compte afin d’ajuster votre taux de prélèvement à la source, en vous rendant sur impots.gouv.fr.

Faites-vous accompagner.

N’hésitez pas à demander de l’aide directement auprès de votre conseiller bancaire. Vous pouvez aussi vous rapprochez de votre assistante sociale en entreprise, par exemple.

Vous avez des difficultés de trésorerie, notamment pour les questions de loyers ? Parlez-en avec votre bailleur et renseignez-vous selon votre situation auprès de la CAF ou des organismes d’aides Action Logement ou le Fonds de Solidarités pour le Logement (FSL).

Pour vos questions d’ordre financier, la banque de France propose un portail internet pour joindre un interlocuteur susceptible de répondre à vos interrogations : mesquestionsdargent.fr.

Les assistantes sociales du CSIERESO vous accompagnent dans votre quotidien, tant sur le plan professionnel que personnel. 

L’écoute psychosociale au CSIERESO

L’écoute, une aide psychologique et sociale.

En tant qu’employeur, vous avez peut-être maintenu votre activité sur site avec la mise en oeuvre de toutes les protections, gérant au mieux les absences pour maladie, ou gardes d’enfants, l’inquiétude voire l’angoisse des salariés.

Peut-être encore avez-vous mis en place le télé travail, déjà expérimenté ou bien improvisé, avec parfois le manque d’équipement, les difficultés de connexion en essayant de conserver du lien avec vos salariés …

Peut-être aussi, avez-vous été obligés de  recourir au chômage partiel, avec les procédures administratives qui s’imposent et l’annonce parfois douloureuse de cette décision à vos salariés …..

Dans tous les cas, vous avez essayé de faire au mieux dans une situation d’ urgence !

Mais aujourd’hui, dans l’entreprise, comme dans la Société, il y’a nécessité absolue de prendre du temps pour considérer cette situation inédite.

Une réponse technique ne suffit pas : il faut également une réponse humaine, morale, psychologique et sociale.

Le CSIERESO peut contribuer à cette dynamique et vous soutenir dans votre volonté d’agir auprès de vos salariés en valorisant l’accompagnement psychosocial.

Un service de soutien psychologique et social. 

L’assistant social est un confident nécessaire dans un accompagnement de proximité, un tiers médiateur dans les échanges professionnels, un référent qui connait votre entreprise et ses acteurs.

Au travers d’une attitude bienveillante, et grâce au secret professionnel*, il a un rôle psycho social renforcé :

    • Ecouter pour libérer l’expression verbale et considérer le ressenti de chacun.
    • Entendre la douleur ou la souffrance sans les nier ni les minimiser.
    • Redonner du volume à la perception individuelle en différenciant affectif/factuel.
    • Donner un temps pour la verbalisation/ reformulation.
    • Rechercher les ressources de chacun pour appréhender au mieux ces changements, pour limiter les effets négatifs du confinement, … Des études** attestent qu’ une durée de confinement supérieure à 10 jours est prédictive de syndrome post traumatique, même sans contact avec la maladie.
    • Accompagner les managers dans les situations sensibles et proposer d’agir en médiateur.
    • S’inscrire dans une réflexion collective avec les Directions, Managers, partenaires sociaux, services médicaux, etc …

Il est fondamental de pouvoir apporter, maintenant et dans les semaines à venir, un soutien psycho social à tous ceux qui le souhaitent : la fin du confinement et ses impacts, la reprise du travail, n’effaceront pas ces effets dans la sphère professionnelle et/ou personnelle.

*profession régie par le code de déontologie ainsi que par les art. 226.13 et 226.14 du Code Pénal *

*Reference Revue The Lancet parue le 14 mars 2020  étude sur l’impact psychologique du confinement. Elle a été réalisée à partir de 24 études, dans dix pays différents : elle inclut des études autour du Sras, d’Ebola, du H1N1)

Marie-Hélène, Marie et Florence.

Assistantes Sociales.

L’actualité … En bref !

Nous vous proposons un bref résumé de l’actualité liée notamment au coronavirus.

Un point sur la sécurité des salariés : l’employeur face à sa responsabilité ?

La reprise de l’activité professionnelle de la majorité des entreprises françaises amène avec elle, un lot de questionnements concernant les mesures prévues pour limiter les risques de contamination ainsi que les risques juridiques qui accompagnent ces derniers.

Mais que prévoit la loi dans la configuration actuelle ?

L’employeur a un devoir de prévention envers l’ensemble de ses salariés en mettant en place les mesures pour les protéger et veiller à l’application de ces dernières. Si ces mesures sont insuffisantes, il pourra être sanctionné.

La légèreté des mesures prises par l’employeur peut exposer ce dernier au risque pénal, les avocats prévoient une augmentation des contentieux qui seront évalués au cas par cas.

Plus d’informations : ici.

Une aide exceptionnelle d’urgence mise en place par l’Agirc-Arrco.

L’action sociale du régime de retraite complémentaire a crée une aide exceptionnelle d’urgence pour les salariés cotisants chez eux, ainsi que pour les dirigeants salariés du secteur privé.

Le salarié ou le dirigeant salarié devra remplir un formulaire de demande d’intervention sociale simplifiée et pourra bénéficier d’une aide allant jusqu’à 1500 euros.

Plus d’informations : ici

Logo action longement

Nouvelle procédure pour effectuer une demande de logement.

La nouvelle plateforme locative d’Action Logement va être lancée le 16 juin prochain, une nouvelle procédure pour les demandes de logement est mise en place.

Plus d’informations : ici

Protection exceptionnelle des salariés intérimaires

La branche du travail temporaire s’engage en faveur de la protection de tous les salariés intérimaires contre le COVID-19.

La pandémie mondiale a conduit un grand nombre d’entreprises à interrompre totalement le recours au travail temporaire.

Le confinement généralisé étant restreint, les membres de la Commission Paritaire Nationale pour la Santé et la Sécurité au Travail (CPNSST) ont défini comme priorité la sécurité des travailleurs afin de permettre la reprise de l’activité des intérimaires. 

La sécurité sanitaire doit se traduire par des mesures organisationnelles, collectives et individuelles nécessaires afin de prévenir tout risque et cela, selon la CPNSST, afin de relancer un « niveau d’activité satisfaisant ».

Deux fiches de liaison permettront l’accompagnement des entreprises ayant recours au travail temporaire ainsi que des salariés intérimaires grâce à un suivi du bon déroulement des missions et la possibilité d’alerter en cas de détection d’une anomalie. 

La diffusion de ces documents auprès des adhérents sera assurée par Prism’emploi et transmis aux salariés intérimaires par le biais du Fonds d’Action Social du Travail Temporaire (FASTT).

La fiche conseil, du Ministère du Travail, définit le cadre dans lequel doivent s’opérer les missions des salariés intérimaires en cette période de COVID-19.

Les assistantes sociales du CSIERESO participent activement à l’accompagnement des salariés intérimaires.

Les étudiants et la crise COVID-19

Les étudiants sont parmi les plus touchés par cette crise sanitaire, que ce soit sur l’aspect économique, ou sur le plan mental, avec un isolement que beaucoup subissent.

Nous vous proposons un zoom sur les principales réformes et aides disponibles pour aider cette population à risque.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le CNOUS mettent en place un numéro national d’appel pour les étudiants en situation d’urgence.

Ce numéro est destiné aux étudiants rencontrant des difficultés financières graves.

Un conseiller les accompagne dans les démarches et les dirige vers les services sociaux adaptés à leur situation.

Le service est ouvert du lundi au vendredi de 9 à 17 h au 0 806 000 278.

Prime 200 euros pour étudiants et jeunes précaires.       

Une aide exceptionnelle sera versée courant du mois de juin pour 800 000 jeunes de moins de 25 ans en situation précaires.

Cette aide est mise en place dans le but d’aider une tranche de la population qui n’était pas éligible aux précédentes aides de l’Etat depuis le début de la crise sanitaire.        

Vous êtes étudiants, comment faire ?

Les étudiants concernés sont ceux qui évoluent en formation initiale, inscrits dans un établissement supérieur. Ainsi que ceux inscrits en BTS subissant une baisse de leurs ressources financières (perte d’un emploi ou d’un stage rémunéré). 

Le formulaire à remplir pour formuler votre demande est disponible : ici

Si vous avez moins de 25 ans, que vous n’êtes pas étudiant, mais que vous êtes bénéficiaires d’aide au logement, vous recevrez cette aide de 200 euros mi-juin. 

Les actions Bordelaises …

Nouveau logo région aquitaineZoom sur les actions Bordelaises !



La région Nouvelle-Aquitaine voit se développer un ensemble d’actions pour apporter une aide supplémentaire sur des thématiques précises, nous vous en proposons quelques-unes ! 

 

La région Nouvelle-Aquitaine a mis en place une cellule d’écoute et de soutien destinée aux dirigeants d’entreprises, d’associations, mais aussi aux professions libérales, artisans, commerçants, afin de ne pas les laisser seuls face à leurs interrogations et difficultés.

Vous pouvez joindre le standard téléphonique au 05 57 57 55 90 du lundi au vendredi, de 9 à 12h et de 14 à 17h.
Mail : dirigeants-soutien-covid19@nouvelle-aquitaine.fr

logo association phenix



L’Association Phénix Ecoute et Paroles / SOS suicide Phénix
 rappelle qu’elle a gardé active sa plateforme téléphonique ouverte de 12 à 23h au
01 40 44 46 65, 7/7 jours messagerie internet destinées à toutes personnes ayant besoin de libérer sa parole en période de confinement COVID 19. 

Accueil messagerie internet par mail : bordeaux@sos-suicide-phenix.org

 

 

La Mairie de Bordeaux propose une plateforme de solidarité pour la ville et sa périphérie. Cette plateforme a pour objectif de favoriser l’entraide de proximité et de mettre en relation des citoyens bénévoles, des associations et des particuliers qui auraient des besoins spécifiques rendus compliqués, par la situation de confinement.

Plus d’informations : ici.

 

Enfin, le Centre Hospitalier Charles Perrens a mis en place une plateforme téléphonique d’accompagnement psychologique dans ce contexte anxiogène de coronavirus.

Le COVIDPSY 33 est la plateforme téléphonique d’accompagnement psychologique à destination de la population générale et des professionnels de santé libéraux et professionnels du domicile, des établissements sociaux et médico-sociaux, 0 800 71 08 90 (numéro vert).

covidpsy33

Indemnisation : parents d’enfants handicapés

Un nouveau décret précise les conditions d’indemnisation des arrêts maladie pour les parents d’enfants en situation de handicap. 

Depuis le début de la crise sanitaire liée au COVID-19, des textes ont aménagé les conditions dérogatoires d’indemnisation des personnes exposées au coronavirus.

Le décret du 21 avril 2020 apporte de nouvelles précisions pour les parents d’enfants en situation de handicap en simplifiant notamment les modalités de délivrance de ces arrêts de travail.

Les arrêts de travail éligibles aux nouvelles dispositions concernent ceux du 12 mars au 31 mai 2020.

Ainsi le nouveau décret permet la délivrance d’arrêt de travail dérogatoire aux parents d’enfants handicapés et cela quel que soit l’âge de l’enfant, majeur ou non. Il élargit ainsi le précédent décret visant les parents contraints de garder leurs enfants de moins de 16 ans suite à la fermeture des établissements scolaires et l’impossibilité d’aménager du télétravail.

Les Indemnités Journalières de de Sécurité Sociale (IJSS) devront être complétées par l’employeur d’une indemnité complémentaire (des précisions sont attendues sur ce point).

Les médecins de ville ont maintenant la possibilité de délivrer des arrêts de travail dérogatoires.

Plus informations : ici.

Un numéro d’appels d’urgence pour malentendants

Le 114 est un numéro d’appel d’urgence français pour les sourds et malentendants mais aussi pour toute personne qui ne peut parler et doit contacter les secours.

Le Comité Interministériel du Handicap, via le Ministère des Solidarités et de la Santé, met en place un service d’assistance pour toute personne ayant des difficultés à entendre ou à parler lorsqu’elle se retrouve en situation d’urgence. 

Comment cela fonctionne ? 

Lorsqu’une personne se retrouve en situation d’urgence, elle peut contacter ce service national et gratuit, par visiophonie ou SMS, pour alerter et communiquer. L’interlocuteur du centre d’appels contacte ainsi le service d’urgence adapté à la situation : SAMU (15), Police-Gendarmerie (17), Sapeurs-Pompiers (18).

Qui peut utiliser ce service  ?

Le numéro est destiné aux personnes ne pouvant téléphoner aux numéros d’urgences, qu’elles soient sourdes, malentendantes ou ne possédant pas d’handicap auditif.

Comment contacter le centre d’appels ?

Une application, Urgence 114,  pour smartphone vous permet de contacter le 114, via visioconférence, tchat ou voix, ou alors vous avez accès au même service via le site internet : urgence 114

Des interlocuteurs qualifiés …

Les agents de régulation ont une formation spécifique, les appels sont traités selon leurs types par des agents entendants ou sourds. 

Ils ont reçu des formations spécifiques pour le traitement des appels d’urgence, la langue des signes, l’utilisation des technologies ou encore les gestes de premiers secours.

Le 114 est ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7. 

Plus d’informations : ici. 

La Société Française de Santé en Langue des Signes donne l’actualité liée au Covid-19 sur sa page Youtube.